Osciller entre le bien et le mal. Ne pas vraiment savoir où aller, que faire, que choisir. La vie est une immensité qui offre tant de perspective... Un jour peut-être, on réussira à devenir meilleur(e), mais quel intêret de vivre si ce n'est pour le faire vite, sans contraintes, en se souciant uniquement du moment présent? Pourquoi devrions-nous nous stopper, nous laisser embourber par la monotonie, en oubliant ce verbe pourtant si simple qui est s'éclater? Qu'importe les jugements, les regards noirs, les tentatiives de désencouragement. Nos actes définissent notre personne, et aucun autre indivicu n'a le droit de s'opposer à ce que l'on fasse comme bon nous semble.

▲▼▲

Un jour, en se réveillan, on découvrira brusquement qu'on a vieilli. Enormément. Et on regrettera toutes les choses qu'on aurait pu faire mais qu'on a ratées...et ces années nous paraîtrons si lointaines!

▲▼▲

Quand on a une vie bien remplie, on a tendance à oublier les autres face à soit même, inconsciemment. Ce n'est que lorsque notre vie cesse d'être palpitante qu'on se rend compte qu'en fait, ce n'était qu'une illusion, un passage, et que maintenant c'est à notre tour d'être oublié(e). C'est triste, mais l'être humain est fait ainsi, c'est un être égocentrique qui n'agit que dans son propre intêret. On ne peut donc jamais décripter les arrières pensées de chacun, si ce sourire était sincère ou destiné à nous berner, si cette envie d'être avec nous était pour notre âme ou notre corps, si au fond ils ont vraiment écouté les paroles pourtant gonflées d'authencité et de coeur qu'on a réussi à leur confier... On se dévoile pour une oreille innatentive, qui n'en a strictement rien à cirer. C'est pour cela qu'au fond, on cherche toujours à se trouver quelqu'un, pour qu'il nous écoute vraiment, que nos dires le touche profondémment, qu'il n'oublie pas nos cris de détresse et de déséspoir. Mais cette personne là, elle est dure à identifier, même si je suis certaine qu'elle vit quelque part, près de nous, en attendant qu'on la trouve ou qu'elle nous trouve. Et cette impression bizarre, de déjà connaître certaines personnes, comme si nous étions destinés à nous rencontrer depuis toujours, car finalement peut-être qu'elle résidait dans notre être depuis une eternité sans qu'on ait jamais remarqué sa présence... Seulement lorsqu'on a l'impression de l'avoir enfin découverte, rien n'est jamais simple, ou bien était-ce encore un mirage de plus, un enthousiasme lancé par la necessité de le trouver, et que c'est et sera toujours destiné à n'avoir ni début, ni fin. Alors on ne garde que les souvenirs, les moments tendres bien que passifs, qui nous ont apporté de la joie pour un court instant. De quoi apaiser notre âme jusqu'à la prochaine blessure. On ne guérit jamais de ses séquelles, on cicatrise puis on les cache dans une grosse boîte au fond de son esprit en espérant que ce soit la dernière. Mais il n'y a jamais de dernière. On ne cesse jamais définitivement de souffrir, la vie est une montagne russe, avec des hauts, des bas, et des loopings qui nous mettent la tête à l'envers, nous prennent au tripes en nous innondant d'angoisse ou bien, au contraire, de bien-être. Sauf que ce manège n'a pas de fin, que nos yeux sont constamment cachés par un bandeau noir; on ne sait jamais si les rails ne vont pas s'arrêter brutalement pour nous précipiter dans le vide, ni combien de temps va durer la montée avant que la brutale descente nous prenne par surprise. Mais le fait est que le wagon n'est fait que pour une seule personne, on ne peut jamais affronter la vie à plusieurs, chacun est seul avec lui-même même lorsqu'on se dupe à tenter de fusionner avec notre pseudo "âme soeur". La vérité est que si pour nous les rails prennent fin, les siens continueront encore, et vice versa. Je ne sais si ce que je dis à du sens, mais écrire est une échappatoire plutôt efficace, pour moi.